Développement de micro/nano fibres biodégradables et antimicrobiennes pour les masques jetables et les filtres de ventilation d’air
COÛT DU PROJET:
CONTRIBUTION DE PRIMA:
DÉTAILS DU PROJET:
Le projet répond à la nécessité d’innover pour, d’une part, réduire la pollution reliée à l’utilisation de polymères non biodégradables, et d’autre part, diminuer les gaz à effet de serre pour contrer les changements climatiques. Selon un estimé conservateur, la substitution d’une tonne de LDPE par notre biopolymère PHBV réduirait de 1600 tonnes les émissions de gaz à effet de serre. Ce projet pourra donc contribuer à l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris. Selon une étude récente, en ces temps de pandémie, il se jette 3 millions de masques à la minute, soit 169 milliards par mois. 75% de ces derniers, aussi bien que les autres déchets dus à la COVID-19 échouent à la décharge ou polluent lacs, rivières et océans.
Un des objectifs de ce projet du Pr Reza Jafari de l’Université du Québec à Chicoutimi en collaboration avec l’IRSST et les entreprises Biotechnologies Be-Up et Alkegen vise la production de micro/nanofibres biodégradables/compostables et antimicrobiennes pour la production de différents produits, dont les masques faciaux. Ces micro/nanofibres biodégradables/compostables pourront également être utilisées pour la filtration de l’air dans les appareils de ventilation. La saga liée à la purification de l’air dans les écoles, les besoins d’assainissement d’air des hôpitaux, des édifices à bureaux et des foyers permettent de démontrer les besoins futurs dans ce domaine à saveur sanitaire.
Le Québec a une occasion unique de se démarquer sur le plan international et d’acquérir une autonomie dans ses réserves de masques et de filtres à air biodégradables/compostables. Leur solution est totalement québécoise ! De plus, le projet permettra de former un stagiaire postdoctoral, trois étudiants au doctorat et six étudiants de premier cycle.