Variables influant sur la susceptibilité à la fragilisation par l’hydrogène des vis cémentées pour utilisation dans les secteurs de l’aéronautique, la construction, l'automobile, la fabrication, et le stockage de l'hydrogène

COÛT DU PROJET:

558 994 $

CONTRIBUTION DE PRIMA:

250 114 $

DÉTAILS DU PROJET:

Les vis cémentées sont durcies en surface pour usage double comme outils auto-taraudeuses, autoperceuses ou auto-formeuses, en plus d’êtres des éléments de fixations mécaniques. Elles sont utilisées pour assembler du bois, de l’acier, de l’aluminium ou des combinaisons de ceux-là. De nos jours, elles sont de plus en plus utilisées pour la construction des structures, autant métalliques qu’en bois massif. Cette évolution récente crée des conceptions d’ingénierie qui sollicitent ces vis beaucoup plus que par le passé, notamment dans des assemblages précontraints. Le double effet de la dureté à cœur et la dureté à surface rend les vis cémentées très susceptibles à la fragilisation par l’hydrogène (FPH), et sujettes à une défaillance prématurée.

En conformité avec la Stratégie québécoise sur l’hydrogène vert et les bioénergies, ce projet, axé sur les vis cémentées, permettra de mettre au point de nouvelles approches scientifiques, métallurgiques, et d’ingénierie afin d’innover dans le domaine de l’acier à haute résistance et d’éléments de fixations pour atteindre une meilleure résistance à la FPH, et ceci sans dégazage, une étape de fabrication à forte consommation énergétique. Pr Jun Song de l’Université McGill collaborera avec les entreprises IBECA Technologies Corp, Leland Industries et Industrial Fasteners Institute dans ce projet.

Le transfert de technologie se fera via les organismes de normalisation et de nouvelles normes industrielles qui assureront la fiabilité des fixations, des structures et des assemblages vissés, ainsi que la sécurité du public. Ce projet apportera des innovations opportunes dans les domaines de l’acier à haute résistance et de l’assemblage mécanique au Québec, notamment dans les secteurs de l’aéronautique, la construction, l’automobile, la fabrication, et le stockage de l’hydrogène en contexte d’économie décarbonisée.

Le projet permettra aussi de former un postdoctorant, trois étudiants au doctorat et six stagiaires d’été de premier cycle.